Deux manuscrits autographes signés de Georges CONCHON,

Le premier :
« N’éveillez pas le chat qui dort », traitant de son roman controversé, « L’État Sauvage », qui a été récompensé du Prix Goncourt en 1964. Dans ce manuscrit il explique qu’il a reçu des accusations de racisme et de néo-colonialisme, il se défend en expliquant que les propos tenu par ses personnages, ne sont bien entendu pas les siens.
Il finit en disant ceci :  » Vous allez, me dit-on, éveiller les mauvais sentiments, mais s’ils sont si mauvais que cela, ce que je crois, et s’ils existent, ce que je crois, en chacun de nous – en toute petite dose, même chez les meilleurs, un minimum mini morceau – je préfère les voir, je préfère tenter de leur régler leur compte maintenant, à froid, pas encore trop pressé par l’évènement. N’éveillez pas le chat qui dort, mais s’il est enragé, ce chat, continuerez vous à le caresser ? Que le Romancier doive se faire quelquefois provocateur, j’accepte cette idée : Le Congo, après tout, vaut bien un psychodrame. »

• Dimensions : 26,9 x 21,2 cm
  
• État : Voir photos pour plus de détails.
• Nombre de pages : 9 pages
  

Le second :
Qui semble traiter des violences sexuelles dans les années 60, selon ses mots souvent orchestré par des « jouvenceaux dans leur toute première barbe ». Il ajoute que la prison n’est pas efficace et est comme de l’huile sur le feu, que la culture serait peut être plus efficace. Il cite plusieurs familles ; « Ah! Tenez famille Gide, famille Mauriac, famille Green […] d’avoir tenu si ferme vos garçons en lisière : vous nous avez valu de beaux cris, tant de dames forcées par des adolescents à des heures où, naguère, l’adolescent ne rêvait que de forcer l’admiration des dames, ce ne sont pas que les mœurs qui se relâchent, c’est de la littérature qui part en fumée. »

• Dimensions : 27,3 x 20,8 cm
  
• État : Voir photos pour plus de détails.
• Nombre de pages : 2 pages